Que l'espérance en la miséricorde de Dieu nous soutienne dans le tumulte des passions et des contrariétés. Courons avec confiance vers le sacrement de pénitence, où le Seigneur nous attend à tout moment avec une tendresse infinie. Et une fois nos péchés pardonnés, oublions-les, car le Seigneur l'a déjà fait avant nous. En admettant même que tu aies commis tous les péchés du monde, le Seigneur te le répète : « Tes nombreux péchés te sont remis parce que tu as beaucoup aimé ».

    Seigneur Jésus, tu es toute douceur : comment pourrais-je donc vivre sans toi ? Viens, Seigneur, prendre toi seul possession de mon cœur.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin

Nous te louons, Seigneur !
Pour l’œuvre de tes mains
Qui parle de ta bienveillance,
Nous te louons, Seigneur ! Nous te louons !

Nous te chantons, Jésus !
Ta croix nous a sauvés,
Ta mort, Seigneur, nous justifie ;
Nous te chantons, Jésus ! Nous te chantons !

Gloire à l’Esprit vainqueur !
Il chante par nos voix
Un hymne de louange au Père,
Gloire à l’Esprit de Dieu ! Gloire à l’Esprit !

Louange au Dieu vivant !
Au Père par le Fils
En l’Esprit Saint qui nous rend frères,
Louange au Dieu vivant ! Louange à Dieu !

À lui, haute gloire, louange éternelle !

En ce 5^e Dimanche du Temps Ordinaire de l’année liturgique « C », les textes de la Parole de Dieu nous parlent de la grâce de la sanctification de ceux qui se reconnaissent limités et faibles devant l’immensité de la gloire de Dieu.

En effet, dans la première lecture, le Seigneur accorde à son prophète Isaïe la grâce de se retrouver devant le trône de sa gloire, en présence des anges (séraphins) qui chantent la louange du Seigneur. Face à cette merveille, cet homme reconnaît son indignité, mais un des anges s’approche de lui et purifie ses lèvres avec du charbon brûlant, signe du pardon de ses péchés. Désormais, il est pur et digne d’être le « messager de Dieu ».

Dans l’épisode de l’Evangile de ce dimanche,  Jésus, après avoir nourri les âmes de la foule par la prédication de sa Parole vivante, il demande à Simon : « Avancez au large, jetez les filets pour prendre du poisson » (Lc 5,4).

Une parole de Jésus, et les disciples persévèrent,ils relancent leurs filets. La parole du Christ est plus forte que toutes les résignations et les tentations d’abandon.
Si les fatigues de croire, de vivre, d’accueillir nous menacent ou nous submergent, écoutons aujourd’hui la Parole, et essayons d’aimer courageusement, encore et malgré tout ! "Avance au large et jetez les filets ! " Quand Jésus nous appelle, ce n'est pas pour rester assis, les bras croisés.Il nous demande parfois de la sueur, souvent de la fatigue et surtout de la confiance dans Sa parole : "Sois sans crainte !" Un manière pour nous déjà de nouspréparer au Carême qui s'approche !

Au cours de cette semaine, ouvronsnousaussi spontanément à l’action de la grâce miséricordieuse de Dieu qui nous accompagne dans notre mission de « faire des disciples de Jésus. »(Cf. Mt 28,18-20)

Seigneur Jésus, tu as voulu avoir
besoin de communautés de
croyants pour porter à tous ton
Évangile. Que ton Esprit de force,
de joie et d’amour nous anime dans
cette mission. AMEN

Consacrés pour aimer, telle pourrait être la définition des baptisés, ainsi que l’expose la parole de Dieu ce dimanche. À son baptême, chacun de nous a été choisi par le Seigneur et consacré par son Esprit pour vivre, à l’exemple de Jésus, les chances et les risques de l’amour. Baptisés pour la charité : n’est-ce pas, plus que jamais, d’actualité ?

La Parole de Dieu  nous rappelle  ainsi que nous sommes tous et toutes, ses prophètes. Oui, là où nous vivons. Porte-parole et témoins du Dieu fidèle. Sans relâche, sans hésitation, sans peur, avec, au cœur, la seule force de l'amour !

Ouvrons-nous à ce qu'attendent de nous le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Jésus commence tout juste à enseigner et déjà il doit affronter une opposition parmi le peuple. Il est trop connu des habitants de Nazareth pour susciter leur pleine confiance.

Et pour nous, Jésus n'est-il pas aussi trop connu?

   "S'il me manque l'amour, je ne suis rien", "s'il me manque l'amour, tout ce que je peux faire ne sert à rien"…

Qu'est-ce qui me fait agir ? Qu'est-ce qui me fait parler à l'autre ? Est-ce vraiment l'amour ?

Dieu notre Père, mets en nos cœurs ton Esprit Saint : qu'il fasse de nous, pour les hommes de notre temps, les messagers et les serviteurs de ta Parole de grâce, Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen !

Liens fraternel du doyenné du Tampon lire ou imprimer ICI(31 janvier 16 ) (993.2 Ko)

L'Évangile de ce dimanche nous transporte à Nazareth, le village d'enfance de Jésus. Dans la synagogue, le jour du sabbat, Jésus délivre son premier enseignement public aussi court qu'efficace : "Aujourd'hui s'accomplit l'Écriture." Tout un programme pour nous aujourd'hui.

le temps favorable est dans
l’aujourd’hui où chacun est appelé à se « laisser toucher au coeur ». C’est un **temps de libération** dont la mesure est donnée par le Christ. Son amour **rythme la vie.**
Marie-Dominique TRÉBUCHET

Liens fraternel lire ou imprimer ICI du 24 01 16 (1.14 Mo)

#‎Jésus‬ Le jour de ton discours à la synagogue, tu ajoutes « aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » : tu parles de l’aujourd’hui de Dieu, ce temps « hors du temps » où les promesses deviennent réelles, s’enracinent et se développent dans les cœurs. Chacun est invité à écouter, à recevoir et à laisser croître en lui la semence jetée en terre. Chacun est appelé à rendre actuel le texte du Prophète.

Lorsque nous vivons dans le péché, notre âme est atteinte d’une maladie similaire à la lèpre qui, si elle n’est pas soignée, l’anesthésie peu à peu et la ronge jusqu’à la mort. Chaque fois que nous allons à la rencontre de Jésus par le Sacrement de la Confession, Il est saisi de compassion pour nous et nous purifie. En recevant ce Sacrement, nous sommes lavés de nos péchés, notre âme n’est plus anesthésiée et peut ressentir la grandeur l’amour de Dieu pour nous.En ce Jubilé de la Miséricorde, demandons au Seigneur de nous aider à nous rapprocher de Lui par le Sacrement de la Confession. 

« Le Jubilé de la Miséricorde nous rappelle que Dieu nous attend à bras ouverts, comme fait le père avec le fils prodigue. »(Pape François – Twitter @Pontifex_fr – 29 novembre 2015)

 Jésus Vient Chez Toi

"Belle Messe à tous" 

Chaque messe est une rencontre entre Dieu et son peuple. Dieu nourrit celui-ci de ses mots à la table de sa Parole et de son pain à la table de son eucharistie. La Parole nous révèle son amour ; le pain nourrit notre foi et soutient notre pas de disciple. Chaque messe est un don précieux à accueillir.

« Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »

Le pain véritable est le Christ qui, en nous nourrissant, rend à nos cœurs le goût de l’amour et de la liberté. Ne perdons donc pas notre énergie dans une activité effrénée qui nous permettrait d’assurer nos biens jusqu’à la fin des jours. Ne nous évaporons pas dans une course à l’abondance. Mobilisons plutôt nos vies pour chercher le pain qui nourrit intérieurement et pour le partager. Laissons-nous surprendre par sa saveur nouvelle.

Je te remercie, Seigneur, de veiller à tel point sur moi, sur nous tous. Merci de la foi que tu m’as donnée, merci de me donner de  croire que dans cette hostie consacrée tu es présent et que c’est par amour pour moi. O notre vrai Pain, ô Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous et protège-nous, fais-nous voir les biens éternels sur la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, conduis-nous au Banquet du Ciel et donne-nous Ton Héritage, en compagnie de Tes Saints **ALLELUIA **

Avec cette attitude et ce manque de foi, Jésus ne fait que très peu de miracles.

On sent dans cette dernière phrase de l’Évangile la tristesse de Jésus devant ce manque de foi. En effet, il désire m’aider de tout son cœur et veut me rendre libre de mes passions et de mes péchés, mais c’est à moi de choisir ; c’est à moi de choisir si je veux laisser ou non Jésus entrer dans mon cœur et me donner le véritable bonheur.

Souvent, je manque de foi et je fais davantage confiance à moi-même qu’à l’infinie sagesse de Dieu. Je ne crois pas, et comme saint Thomas, je désire voir avant de croire. Faisons donc ce pas de confiance que Jésus attend de nous, n’ayons pas peur de nous jeter dans le précipice, en sachant que Jésus est là et qu’il nous donnera les ailes et le courage nécessaire pour nous envoler avec lui.

Seigneur Jésus, tes propres familiers ne t’ont pas accueilli comme le Fils de Dieu. Aide-moi à t’accueillir dans le pauvre, le faible et le méprisé.